Alternatives
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Introduction[edit]
Si la solution portée par le gouvernement avec le projet de loi Hadopi nous semble être une mauvaise réponse à un faux débat, il n'en est pas moins vrai que le véritable problème, qui est le financement de la création artistique, demeure.
Le problème se pose pour la musique, mais également pour l'audiovisuel et les arts graphiques (la Bande Dessinée en particulier, un monde que l'on entend peu mais qui subit aussi la contrefaçon sur internet).
Les loisirs sont dans le budget de la population, les premiers postes budgétaires à être réduit lorsque d'autres besoins se font sentir.
Dans les 10 dernières années, la diffusion rapide et massive de la téléphonie mobile et de l'accès à internet haut-débit a dérivé les ressources des ménages auparavant consacrés à l'achat de musique et de films dans ces infrastructures de communication, qui coûtent cher à mettre en place techniquement (installer les antennes et les câbles souterrains, acheter les équipements, sans compter les salaires des employés).
Mécaniquement, le budget alloué aux loisirs a donc été amputé d'autant,à salaire constant, d'autant plus que l'arrivée d'internet à haut débit a permis au plus grand nombre de satisfaire ses envies en matière musicale et audiovisuelle à moindre coût.
Ceci explique une partie de la perte de financement par la vente de supports, même si ce n'est pas la seule.
Les grands acteurs du domaine ("Majors",studios de cinéma) ont certes d'autre moyens de financement via les radios,les show télévisés, les produits dérivés.
Par contre, la rémunération des artiste signataires, ainsi que celle des artistes auto-produits dépend encore directement de la vente de ces supports physiques, et dans une largement moindre mesure de la vente des fichiers sur internet.
Bien sur, une partie de leurs revenus peuvent provenir de la représentation publique, ce n'est pas négligeable. Mais certains artistes, ou certaines formes de création (documentaires par exemple) n'ont pas pour vocation d'être produit sur scène.
Pour solutionner ce problème, plusieurs solutions ont été imaginées, certaines déjà en activité d'autre en projet, dont voici le résumé.
Les solutions actuelles[edit]
La vente de fichiers sur internet[edit]
C'est le système mis en place actuellement, surtout dans le domaine musical.
Il est simple à mettre en place techniquement, mais difficile juridiquement : En effet, les ayant-droits s'octroyant encore une part conséquente des recettes, les artistes ne reçoivent que très peu d'argent par fichiers ainsi téléchargés.
Voici une liste d'autres inconvénients lié à ce mode de rémunération.
- Les sites proposant de la musique doivent négocier avec les détenteurs de musique. Or, pour maximiser les revenus, les exclusivités sont monnaies courantes dans ce domaine. La conséquence est que un internaute qui voudrais un certain album devrais acheter sur un site, un autre album un autre site, ...
Seuls certains acteurs majeurs, de part leur poids, peuvent négocier (Apple avec ITunes, Amazon...).
- Il est difficile de concurrencer le gratuit: Payer 0,1c signifie déjà une action bancaire: Sortir la carte, taper les chiffres, attendre l'autorisation, télécharger un lien valable une seule fois... L'utilisation de carte pré-payées pourraient solutionner en partie le problème, si les acteurs du secteur avaient envie de s'entendre sur un tel sujet.
- On achète encore un produit, non une œuvre: Qu'arrive-t-il si l'on perd le fichier, une fois téléchargé ? même plusieurs années après ?
- Le prix de chaque fichier, même si il a baissé, reste encore très important en particulier en regard de ce que touche l'artiste.
- Un fichier, une fois téléchargé, peux être dupliqué à l'infini, sans perte. Si l'on part du principe que le but du réseau internet est d'échanger des fichiers en résistant à toute attaques extérieure, il est évident que, à terme pour un certain fichier, il ne sera plus nécessaire de le télécharger: Chacun connaîtra quelqu'un qui aura déjà le fichier.
- Les DRMs ne sont pas une solution: Outre les problèmes constants de lecture qu'ils induisent (compatibilité des systèmes et lecteurs, licences révoqués si l'on change de machine, interdiction de fait de la copie privée), il donne un pouvoir déséquilibré au fournisseur: Celui-ci peux, d'un seul coup, révoquer toute la musique d'une personne (Ex: Neuf-Music)[1]. Et qu'arrive-t-il lorsque le fournisseur cesse le service ou est racheté par un concurrent ? (Yahoo[2], Microsoft[3]. Ceci n'est pas de nature à inspirer confiance a l'internaute.
- Mais surtout, et c'est le principal inconvénient, aucun site ne peux concurrencer l'offre énorme disponible en sur les réseaux peer-to-peer: Il est très difficile de ne pas trouver une musique, un film ou un document graphique, même très ancien, sur ces réseaux. A l'heure actuelle, tant que les grand acteurs du domaine n'auront pas compris que ce qui intéresse les internautes ce sont les artistes et les création, et non leurs "accords commerciaux", les réseaux peer-to-peer auront le monopole de l'offre sur internet.
Néanmoins plusieurs avantages peuvent être mis en avant:
- La qualité est la plupart du temps au rendez-vous: Fichiers MP3 de qualités, voire sans perte (FLAC), Tags ID3 cohérents, assurance de téléchargé ce que l'on veux: C'est loin d'être le cas sur les réseaux peer-to-peer.
- La monétisation d'un ensemble, plutôt que d'un fichier: Au lieux de vendre un simple fichier, il est possible de vendre un concept: Ecoute en pré-versions, participation du public (création de fans), produits dérivés, concours.... Dans ce cas, le fichier n'est qu'un support.
Le streaming[edit]
Cette technique, rendu possible par le haut-débit, permet de diffuser (sans que l'internaute ne soit censé les enregistrer) des documents audio ou vidéo.
La encore, la mise en place d'un tel service implique légalement la permission aux ayant-droits. Et comme pour la solution précédente, ceux-ci sont fortement tenté de tout faire pour garder une exclusivité, et monétiser ainsi leurs contenu le plus cher possible, quitte à mettre en péril la survie du site [4]. Encore une fois, les artistes ne touchent presque rien sur les revenus.[5]
Les revenus sont de deux sortes:
- La publicité, ou l'achat de produits dérivés (Option d'achat de fichier sur le site, coffret DVD, places de concert/spectacle...). Ce modèle est à l'heure actuelle proposé plutôt par les site de streaming en musique, mais il n'est pas sur que le retour sur investissement soit suffisant, en particulier pour rémunérer les artistes.
- La vente du service - connu sous le nom de VOD, mis en place en particulier par les FAI pour les films, en profitant de la qualité de leurs infrastructure et de la diminution des coûts de diffusion.
Ce domaine est en plein essor, même si il cherche encore ses marques.
Inconvénients:
- Le catalogue de chaque site de streaming est limité à celui des ayant-droits qui ont donné leur accord. A l'heure actuelle, ceci interdit d'avoir un site qui propose, même payant, un contenu exhaustif, encore une fois incomparable à ceux des réseaux peer-to-peer. Les solutions comme Radioblog (Ou les chansons sont répartis chez chaque internautes mettant a disposition leux collection, pluôt que sur un serveur central) ont vite été mise à terre par les ayant-droit les plus fortunés.
- Le blocage régional: A l'heure actuelle, et contre l'envie du public, tant les maisons de disque que les studios de cinémas et de télévision persistent à imposer des blocages frontaliers. Ainsi, en tant que français, il est impossible d'aller voir les série américaines sur [[1]], pour des raisons purement commerciales et dont le téléspectateur se fiche complètement. Le peer-to-peer n'a bien évidement pas ces contraintes.
- La chronologie des médias: La diffusion des séries ou des films interviens légalement plusieurs mois après leur diffusion en salle ou sur petit écran, la encore pour des raisons commerciales dont le spectateur se fiche. Même solution que ci-dessus: Les réseaux peer-to-peer sont là encore une solution pour le consomateur, et non une contrainte.
- Dans le domaine du streaming, les DRM sont moins un problème, car les documents n'ont pas vocation a être gardés. Par contre, le problème de l'interopérabilité se pose toujours, on le vois avec le IPhone d'Apple qui ne peux pas lire les flux en Flash.[6]. Sachant qu'il sera de toute façon toujours possible de copier un enregistrement audio ou vidéo chez soi, même en perdant en qualité, avec un caméscope !
- La nécessité d'accès au net : Le streaming nécessité un accès au réseau, c'est un problème pour la musique. Mais de moins en moins vrai, alors que les connections 3G illimitées font leur apparition, on peux supposer que de nouveaux usages se développeront.
Le financement de la création artistique repose actuellement sur deux inconvénients cités ci-dessus:
- Le blocage régional,
- La chronologie des médias.
Les chaînes TV payent très cher pour une exclusivité sur les contenus qu'elles remboursent ensuite grâce à une publicité ciblée. Le blocage régional permet aux publicitaire de toucher une population relativement connue, avec des produits locaux, tout en respectant les accords de diffusion avec les chaînes étrangères. Dans ce système, le public est royalement ignoré, ce n'est pas normal:
- En France , on passe des séries en français. Celui qui les préfère en VO n'a d'autre choix que d'attendre (6mois, vois plus) les DVD, se payer un proxy US pour aller les voir sur un site américain, ou bien de les télécharger illégalement.
- Les séries sont coupées, éditées, remaniées dans le temps par les chaînes, voire même jamais terminées. Seul compte l'audimat.
C'est également un grand mépris pour le spectateur, et une forte incitation a trouver des solutions alternatives.
Le streaming permet de compenser cela, au détriment des chaînes traditionnelles (pour la musique, c'est la radio qui joue ce role).[7] Or, ce sont elles qui assurent l'essentiel des revenus des grandes entreprises dans ce domaine. Casser ce modèle, c'est mettre immédiatement en péril des entreprise qui réalisent un gros chiffre d'affaire, dans le milieu du business.
Mais un site de streaming, payant, qui offrirait la totalité des séries TV en V.O. (même avec de la publicité au début) dès le lendemain de leur première sortie sur écran aurais un succès immédiat.. Il est même plus facile d'utiliser un site en streaming que d'attendre que la série soit téléchargée sur un réseau peer-to-peer. Internet est mondial, à l'heure actuelle les clivages géographiques artificiels sont dépassés.
Le mécénat[edit]
Le mécénat consiste, pour une personne, a parrainer un artiste, un réalisateur de film en le financement, dans le simple espoir de le voir réussir. Certains site s'en font déjà une spécialité, offrant a leurs adhérant d'effecuter des dons qui serviront à financer la ou les créations de leur choix.
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Les propositions[edit]
La contribution créative[edit]
L'idée constante est de placer l'artiste : Auteur, Chanteur, Acteurs, au centre de la rémunération
La licence globale nécessite:
- La mise a plat de la logique de rémunération des artistes basé sur le nombre de disques vendus.
liens:
http://alliance.bugiweb.com/pages/2_1.html
http://www.artesi.artesi-idf.com/public/article.tpl?id=10587
http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39293858,00.htm
http://www.glazman.org/weblog/dotclear/index.php?post/2009/03/10/License-globale
http://www.lagrosseradio.com/forums/index.php?showtopic=9322&pid=186378&mode=threaded&show=&st=&
http://www.bucheron.net/weblogs/index.php?2005/12/20/2855-dadvsi-licence-globale-optionnelle-mais-peut-etre-obligatoire
http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/licence-globale-la-bonne-idee-si-5809
Le mécénat global[edit]
Le mécénat global est totamment soutenu par Richard Stallman, le co-créateur de la licence GPL. Les internautes versent d'une manière obligatoire une somme contractuelle fixe (ni une redevance, ni une taxe) qui est collectée par les fournisseurs d'accès Internet (FAI) et versée aux différentes sociétés de perception et de répartition des droits d'auteur (SPRD). Les internautes déterminent la clef de répartition de la somme fixe, selon leurs appréciations des oeuvres, et non pas selon leurs consommations.
liens :