FredericLefebvre

De La Quadrature du Net
Révision datée du 31 mars 2009 à 11:27 par Guyzmo (discussion | contributions) (débats 31/03/2009)
Aller à la navigationAller à la recherche

Mémoire politique : Frédéric Lefebvre, député

Frédéric Lefebvre

Informations générales

  • Né le 14 octobre 1963 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)
  • Circonscription d'élection : Hauts-de-Seine (92), 10ème circonscription
    Cantons de Boulogne-Billancourt Sud (partie non comprise dans la 9e circonscription), Issy-les-Moulineaux Est, Issy-les-Moulineaux Ouest, Vanves
  • Groupe politique : Union pour un Mouvement Populaire
Calligraphy.png
Contact
{{#icon:Mp_cliquez_pour_appeler.png|01 40 63 60 09||callto://+33140636009}}
  • Assemblée nationale 126 rue de l'Université, 75355 Paris 07 SP
    Tél. : 01 40 63 60 09 - Fax : 01 40 63 49 79


Fonctions à l'Assemblée nationale

  • Commission : Commission des finances (Membre), Rapporteur spécial au nom de la Commission des finances (Travail et emploi : Politiques du travail et de l'emploi), Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi organique relatif à la nomination des présidents des sociétés de l'audiovisuel public et le projet de loi sur le service public de la télévision (Membre)
  • Groupe d'amitié : Corée du Sud (Vice-Président), Venezuela (Vice-Président)
  • Groupe d'études : Cinéma et production audiovisuelle (Co-Président), Contrefaçon (Vice-Président), Automobile (Membre), Construction et logement (Membre), Emergents (Membre), Energies (Membre), Internet, audiovisuel et société de l'information (Membre), Partenariats publics et privés (Membre), Pics pétroliers et gaziers (Membre), PME (Membre)

Mandats

  • Mandats et fonctions en cours à l'Assemblée nationale
    • Élections du 17/06/2007 - Mandat du 20/07/2007 (remplacement d'un député nommé au Gouvernement : M. André Santini)
  • Mandats locaux en cours
    • Membre du conseil régional (Ile-de-France)
  • Anciens mandats locaux
    • Conseil municipal de Garches (Hauts-de-Seine)
      • Mandat du 13/03/1989 au 11/06/1995 : Adjoint au Maire
      • Mandat du 12/06/1995 au 19/03/2001 : Adjoint au Maire
      • Mandat du 20/03/2001 au 30/06/2007 : Adjoint au Maire
    • Communauté d'agglomération Coeur de Seine
      • Mandat du 02/11/2004 au 16/03/2008 : Membre

Prises de positions

Sources d'informations

Positions

Merci d'enrichir cette partie en y rapportant les prises de positions de Frédéric Lefebvre concernant les sujets traités par La Quadrature du Net (consultez la page Aide:Memoire_politique pour savoir comment faire).

31/03/2009 Débats HADOPI : Analogie permis de conduire, NKM, modèle économique de demain, tuer la concurrence déloyale/illégale

Je viens d’écouter patiemment les interventions de mes collègues, mais j’y ai vu beaucoup de gesticulation. Rien de nouveau, en tout cas, mais un débat que nous avons eu des dizaines de fois déjà. Toutefois, je remercie M. Paul d’avoir indiqué que le présent texte n’empêcherait pas les internautes d’avoir accès à Internet puisqu’il a rappelé l’existence du wi-fi public.

Il y a dix-huit jours, le rapporteur a parfaitement expliqué que, si retirer son permis de conduire à un automobiliste qui a commis une faute revient à lui interdire de conduire, il ne s’agit pas ici d’interdire à un internaute d’utiliser Internet, mais seulement de suspendre son abonnement après qu’il aura été alerté à trois reprises. Les amalgames ne sont pas acceptables et n’autorisent en tout cas pas à demander la constitution d’une mission d’information qui n’aurait aucun sens. Nous allons continuer à débattre dans cet hémicycle, ce qui est parfaitement normal.

Monsieur Bloche, arrêtez d’opposer en permanence le monde de la création et Internet. Vous avez prêté à Mme Kosciusko-Morizet des propos contraires à ceux qu’elle a tenus. Ce qu’elle a dit, à juste titre, c’est que, dès lors que le présent texte sera adopté et que nous aurons donc une règle s’imposant à tous, nous devrons travailler tous ensemble pour construire le modèle économique de demain avec les entreprises, qui, contrairement à ce que vous dites, se battent pour que cette loi existe.

Je ne vous laisserai pas affirmer que les entreprises ou les start-up de l’Internet seraient contre ce texte. Vous savez fort bien qu’elles y sont favorables pour la simple raison qu’elles subissent la concurrence déloyale des pratiques illégales.

Si nous voulons pouvoir offrir des modèles gratuits – c’est le cas par exemple de Deezer – ou les modèles payants les moins chers mais de la meilleure qualité possible, il faut tuer la concurrence déloyale, donc l’illégalité. Voilà ce que dit Nathalie Kosciusko-Morizet et, avec elle, un certain nombre de mes collègues du groupe UMP.

Je demande qu’il n’y ait pas de caricature et qu’on ne se serve pas de prétendus éléments nouveaux pour demander l’interruption de nos travaux. Il est temps, au contraire, d’en venir au fond du débat.

11/03/2009 Débats HADOPI : exception d'irrecevabilité, DADVSI, propriété intellectuelle, gratuité, échanges sur Internet

Monsieur Bloche, je vous ai écouté avec attention. Vous avez raison : c'est un feuilleton, un feuilleton dont le titre est « Défense de l'exception culturelle française ». La grande différence avec la première saison, c'est que le scénario et les acteurs ont changé.

Mais vous nous montrez malheureusement que vous, vous n'avez pas changé !

Au Sénat, le texte a été discuté avec passion et chacun a bien voulu reconnaître qu'il ne s'agissait pas de la même saison. La première saison c'était : « Deux mondes l'un contre l'autre » : le monde de la création contre le monde de l'Internet. Dans la saison 2, deux mondes – création et Internet – ont décidé ensemble, de manière consensuelle, de lutter contre ceux qui font illégalement perdre de la valeur à la fois au monde de la création et de la culture et aux acteurs légaux de l'Internet. Monsieur Bloche et monsieur Paul, si vous ne percevez pas cette réalité, c'est que vous avez un métro de retard.

Je vois avec quel énervement vous reprochez aux artistes de faire entendre leur voix. Nous voici à front renversé. Vous vous êtes glorifiés durant de très nombreuses années d'être les représentants du monde de la culture. Je veux dire aujourd'hui à quel point nous sommes fiers, au groupe UMP, de défendre l'exception culturelle française.

Nous sommes fiers, à l'UMP, de défendre la propriété, qui est une valeur de notre droit, et en particulier la propriété intellectuelle.

Je vois bien que M. Paul peut avoir des difficultés sur le plan idéologique avec la propriété. Mais vous allez devoir nous expliquer un élément que nous ne comprenons pas.

C'est le fait que le parti socialiste puisse ne pas reconnaître une valeur pourtant fondamentale de notre démocratie, à savoir que tout travail mérite salaire.

[Allez dire cela au président de Total !]Ne détournez pas le débat ! On peut parler du président de Total : j'ai fait une déclaration à ce sujet.

Monsieur Bloche, lorsque cela vous fait mal, ne cherchez pas à dévier le débat ! Ce que je veux dire, c'est que les artistes, le monde de la création, travaillent chaque jour et doivent être rémunérés.

Aujourd'hui, la question de la culture se pose. Dans cet hémicycle, un certain nombre d'entre vous sont interdits de parole. Le groupe socialiste a interdit à un certain nombre de ses membres qui partagent le combat que nous menons de venir s'exprimer ici.

Aujourd'hui, Mme Aubry a donné des leçons de liberté d'expression.

Au nom du groupe UMP, je demande solennellement à Mme Aubry de se prononcer, et puisque le parti socialiste, au Sénat, a voté à l'unanimité ce texte et que le parti socialiste, à l'Assemblée nationale, nous annonce qu'il ne veut pas le voter, d'exprimer officiellement la position de son parti.

Si Mme Aubry exprimait une position claire, cela permettrait d'éviter que certains élus socialistes ne disent, au gré de leurs rencontres, aux responsables de l'Internet ce qu'ils ont envie d'entendre et aux responsables de la culture ce qu'ils ont, eux aussi, envie d'entendre.

Monsieur Bloche, vous n'avez pas compris qu'il s'agissait d'une saison différente. Aujourd'hui, les acteurs légaux de l'Internet sont les premiers à soutenir ce texte. La gratuité n'existe pas dans l'absolu. Mais il existe un modèle gratuit, que nous connaissons bien, qui est utilisé en grande partie par l'audiovisuel et qui est en réalité financé par la publicité. Certains grands acteurs d'Internet, Deezer par exemple, qui est le site de musique le plus visité, proposent la gratuité aux internautes tout en payant les ayants droit.

La différence entre Deezer, que nous défendons, et les acteurs illégaux, que vous défendez, c'est que les acteurs illégaux mettent l'argent dans leurs poches ! Au lieu de rétribuer les ayants droit et le monde de la culture, à l'instar de Deezer, qui se finance par la publicité, ils font de la publicité à leur propre profit !

Ce qui compte, monsieur Bloche, ce n'est pas de déclarer son amour, c'est de donner des preuves d'amour !

04/03/2009 Réunion UMP autour du projet Création et Internet

Je vous le dis de manière très forte et je le dis à Jean-François (Copé) pour ses enfants comme je l'ai fait avec les miens car évidemment ils ont exactement les mêmes réflexes : j'ai fait quelque chose qu'il faut que tous les Français se disent, c'est que je leur ai donné un budget.

Parce que si vous avez des enfants qui sont mineurs qui ne travaillent pas et que vous considérez que vous ne leur donnez pas de l'argent de poche pour acheter de la musique sur iTunes, évidemment ils vont continuer à pirater. Il y a une question d'éducation y compris des parents et il faut qu'on pense à cela.

15/12/2008 Communication audiovisuelle et nouveau service public de la télévision

L'absence de régulation du Net provoque chaque jour des victimes ! Combien faudra-t-il de jeunes filles violées pour que les autorités réagissent ? Combien faudra-t-il de morts suite à l'absorption de faux médicaments ? Combien faudra-t-il d'adolescents manipulés ? Combien faudra-t-il de bombes artisanales explosant aux quatre coins du monde ? Combien faudra-t-il de créateurs ruinés par le pillage de leurs œuvres ?

[...]

Vous pouvez vous gausser, chère collègue, mais ce dont je parle est important. La mafia s'est toujours développée là ou l'État était absent ; de même, les trafiquants d'armes, de médicaments ou d'objets volés et les proxénètes ont trouvé refuge sur Internet, et les psychopathes, les violeurs, les racistes et les voleurs y ont fait leur nid.

[...]

Il y a plus de dix ans, j'ai passé quelques bouts de nuits à ses côtés dans certaines caves du 18e arrondissement – peut-être y étiez-vous aussi, monsieur Bloche ? – pour mettre en route des serveurs. Je connais donc parfaitement Internet.