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* Le prix de chaque fichier, même si il a baissé, reste encore très important en particulier en regard de ce que touche l'artiste.
 
* Le prix de chaque fichier, même si il a baissé, reste encore très important en particulier en regard de ce que touche l'artiste.
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* Un fichier, une fois téléchargé, peux être dupliqué à l'infini, sans perte. Si l'on part du principe que le but du réseau internet est d'échanger des fichiers en résistant à toute attaques extérieure, il est évident que, à terme pour un certain fichier, il ne sera plus nécessaire de le télécharger: Chacun connaîtra quelqu'un qui aura déjà le fichier.
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* Les DRMs ne sont pas une solution: Outre les problèmes constants de lecture qu'ils induisent (compatibilité des systèmes et lecteurs, licences révoqués si l'on change de machine, interdiction de fait de la copie privée), il donne un pouvoir déséquilibré au fournisseur: Celui-ci peux, d'un seul coup, révoquer toute la musique d'une personne <ref>Offre Neuf-Music, en cas de départ de chez neuf, toute la musique est perdue</ref>. Et qu'arrive-t-il lorsque le fournisseur cesse le service ou est racheté par un concurrent ?<ref Cas de Yahoo Musique ou de Microsoft</ref>
  
 
* Mais surtout, et c'est le principal inconvénient, aucun site ne peux concurrencer l'offre énorme disponible en sur les réseaux peer-to-peer: Il est très difficile de ne pas trouver une musique, un film ou un document graphique, même très ancien, sur ces réseaux. A l'heure actuelle, tant que les grand acteurs du domaine n'auront pas compris que ce qui intéresse les internautes ce sont les artistes et les création, et non leurs "accords commerciaux", les réseaux peer-to-peer auront le monopole de l'offre sur internet.
 
* Mais surtout, et c'est le principal inconvénient, aucun site ne peux concurrencer l'offre énorme disponible en sur les réseaux peer-to-peer: Il est très difficile de ne pas trouver une musique, un film ou un document graphique, même très ancien, sur ces réseaux. A l'heure actuelle, tant que les grand acteurs du domaine n'auront pas compris que ce qui intéresse les internautes ce sont les artistes et les création, et non leurs "accords commerciaux", les réseaux peer-to-peer auront le monopole de l'offre sur internet.
  
 
== Le streaming ==
 
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Cette technique consiste à diff
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Cette technique, rendu possible par le haut-débit, permet de diffuser (sans que l'internaute ne soit sensé les enregistrer)
  
 
== Le mécénat ==
 
== Le mécénat ==

Version du 24 avril 2009 à 12:07

Introduction

Si la solution portée par le gouvernement avec le projet de loi Hadopi nous semble être une mauvaise réponse à un faux débat, il n'en est pas moins vrai que le véritable problème, qui est le financement de la création artistique, demeure.


Le problème se pose pour la musique, mais également pour l'audiovisuel et les arts graphiques (la Bande Dessinée en particulier, un monde que l'on entend peu mais qui subit aussi la contrefaçon sur internet).


Les loisirs sont dans le budget de la population, les premiers postes budgétaires à être réduit lorsque d'autres besoins se font sentir.

Dans les 10 dernières années, la diffusion rapide et massive de la téléphonie mobile et de l'accès à internet haut-débit a dérivé les ressources des ménages auparavant consacrés à l'achat de musique et de films dans ces infrastructures de communication, qui coûtent cher à mettre en place techniquement (installer les antennes et les câbles souterrains, acheter les équipements, sans compter les salaires des employés).

Mécaniquement, le budget alloué aux loisirs a donc été amputé d'autant,à salaire constant, d'autant plus que l'arrivée d'internet à haut débit a permis au plus grand nombre de satisfaire ses envies en matière musicale et audiovisuelle à moindre coût.

Ceci explique une partie de la perte de financement par la vente de supports, même si ce n'est pas la seule.

Les grands acteurs du domaine ("Majors",studios de cinéma) ont certes d'autre moyens de financement via les radios,les show télévisés, les produits dérivés.

Par contre, la rémunération des artiste signataires, ainsi que celle des artistes auto-produits dépend encore directement de la vente de ces supports physiques, et dans une largement moindre mesure de la vente des fichiers sur internet.

Bien sur, une partie de leurs revenus peuvent provenir de la représentation publique, ce n'est pas négligeable. Mais certains artistes, ou certaines formes de création (documentaires par exemple) n'ont pas pour vocation d'être produit sur scène.

Pour solutionner ce problème, plusieurs solutions ont été imaginées, certaines déjà en activité d'autre en projet, dont voici le résumé.

La vente de fichiers sur internet

C'est le système mis en place actuellement surtout dans le domaine musical.

Il est simple à mettre en place techniquement, mais difficile juridiquement : En effet, les ayant-droits s'octroyant encore une part conséquente des recettes, les artistes ne reçoivent que très peu d'argent par fichiers ainsi téléchargés.

Un gros avantage est que la qualité est la plupart du temps au rendez-vous: Fichiers MP3 de qualités, voire sans perte (FLAC).

Voici une liste d'autres inconvénients lié à ce mode de rémunération.

  • Les sites proposant de la musique doivent négocier avec les détenteurs de musique. Or, pour maximiser les revenus, les exclusivités sont monnaies courantes dans ce domaine. La conséquence est que un internaute qui voudrais un certain album devrais acheter sur un site, un autre album un autre site, ...

Seuls certains acteurs majeurs, de part leur poids, peuvent négocier (Apple avec ITunes, Amazon...).

  • Il est difficile de concurrencer le gratuit: Payer 0,1c signifie déjà une action bancaire: Sortir la carte, taper les chiffres, attendre l'autorisation, télécharger un lien valable une seule fois... L'utilisation de carte pré-payées pourraient solutionner en partie le problème, si les acteurs du secteur avaient envie de s'entendre sur un tel sujet.
  • On achète encore un produit, non une œuvre: Qu'arrive-t-il si l'on perd le fichier, une fois téléchargé ? même plusieurs années après ?
  • Le prix de chaque fichier, même si il a baissé, reste encore très important en particulier en regard de ce que touche l'artiste.
  • Un fichier, une fois téléchargé, peux être dupliqué à l'infini, sans perte. Si l'on part du principe que le but du réseau internet est d'échanger des fichiers en résistant à toute attaques extérieure, il est évident que, à terme pour un certain fichier, il ne sera plus nécessaire de le télécharger: Chacun connaîtra quelqu'un qui aura déjà le fichier.
  • Les DRMs ne sont pas une solution: Outre les problèmes constants de lecture qu'ils induisent (compatibilité des systèmes et lecteurs, licences révoqués si l'on change de machine, interdiction de fait de la copie privée), il donne un pouvoir déséquilibré au fournisseur: Celui-ci peux, d'un seul coup, révoquer toute la musique d'une personne [1]. Et qu'arrive-t-il lorsque le fournisseur cesse le service ou est racheté par un concurrent ?<ref Cas de Yahoo Musique ou de Microsoft</ref>
  • Mais surtout, et c'est le principal inconvénient, aucun site ne peux concurrencer l'offre énorme disponible en sur les réseaux peer-to-peer: Il est très difficile de ne pas trouver une musique, un film ou un document graphique, même très ancien, sur ces réseaux. A l'heure actuelle, tant que les grand acteurs du domaine n'auront pas compris que ce qui intéresse les internautes ce sont les artistes et les création, et non leurs "accords commerciaux", les réseaux peer-to-peer auront le monopole de l'offre sur internet.

Le streaming

Cette technique, rendu possible par le haut-débit, permet de diffuser (sans que l'internaute ne soit sensé les enregistrer)

Le mécénat

La contribution créative

L'idée constante est de placer l'artiste : Auteur, Chanteur, Acteurs, au centre de la rémunération,

  1. Offre Neuf-Music, en cas de départ de chez neuf, toute la musique est perdue