Etudes sur le terrorisme sur Internet

De La Quadrature du Net
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Études

2015/02/22 — Terrorisme Research Initiative - Perspectives on Terrorism

«[…]The first of four Articles in this issue is an evaluation of the effectiveness of targeted killings as a counter-terrorism tactic, written by Ophir Falk and based on rigorous empirical testing in the case of Israel. Second comes an article, written by Dina Al Raffie, focusing on militant Egyptian extremists who were said to have de-radicalised, but have in fact changed less than assumed. Next we have an article by Cristina Archetti on the role of the Internet in radicalization and the problem of developing counter-narratives. Our fourth article by Lee Jarvis, Stuart Macdonald and Andrew Whiting, deals with cyber-terrorism, or rather the construction of this security threat, as seen by various news media.

Our Research Notes section begins with a perceptive analysis from Judith Tinnes on the strategy behind ISIS’ video-taped beheadings. Her analysis is followed by a Research Note on the tacit, tactical alliance of Syria’s president Assad with jihadist extremists, authored by Michael Becker. Our third item, written by Scott H. Decker and David C. Pyrooz, offers suggestions what the study of organized crime gangs can contribute to a better understanding of terrorist groups.

In the Bibliographic section, the reader will find a literature list on terrorism in Russia with a focus on the Caucasus, again from the hand of Judith Tinnes. There is a short bibliography by Eric Price, dealing with the phenomenon of foreign fighters. In the Reviews section, there is a combined book review of two studies focusing on ISIS. This is followed, as usual, by a series of brief reviews from our book review editor, Joshua Sinai.[…]» Source

Billets en relation :


2015/02/10 — Renaissance Numérique - Internet et terrorisme : Factchecking contre les idées reçues.

« Depuis les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hypercascher, de nombreux acteurs politiques ont fait d’Internet la cause de tous les maux qui conduisent au terrorisme : radicalisation, injures racistes, théories du complot. Sans adopter un regard naïf sur ce qui se passe tous les jours sur Internet, Renaissance Numérique a souhaité rétablir les faits face à ces idées reçues. Dans une démarche argumentée et constructive, le think tank met en avant les propositions formulées par les experts du numérique pour lutter contre le recrutement et la propagation des messages djihadistes sur Internet, dans le respect de l’État de droit (…).» Source

Billets en relation :


2015/01 — Forcese, Craig and Roach, Kent, Terrorist Babble & the Limits of Law: Assessing a Prospective Canadian Terrorism Glorification Offence

«  Since 2007, the Canadian government has repeatedly expressed interest in a terrorism “glorification” offence, responding to internet materials regarded by officials as terrorist propaganda and as promoting “radicalization”. In the wake of the October 2014 attacks, this idea clearly remains on the government’s shortlist of responses. This article addresses the merits of such a criminal offence. It include analyses of: the sociological data concerning radicalization and “radicalization to violence”; existing offences that apply to speech associated with terrorism; comparative experience with glorification crimes; and, the restraints that the Charter would place on any similar Canadian law. We conclude that a glorification offence would be ill-suited to Canada’s social and legal environment. This is especially true for Charter purposes, given the less restrictive alternative of applying existing terrorism and other criminal offences to hate speech and speech that incites, threatens or facilitates terrorism. We are also concerned that new glorification offences could have counter-productive practical public safety effects. Instead,we recommend modest amendments to the existing criminal law allowing the government torespond effectively to speech that is already criminal under existing Canadian terrorism or other criminal offences. Specifically, we favour a carefully constructed means of deleting (or at least “hiding”) the most dangerous forms of already criminal internet speech.  »Source (pdf)

2014/05/13 — Quillam Foundation : Djihad trending sur Internet : une analyse complète de l’extrémisme en ligne et comment le contrer

« L’extrémisme en ligne et le rôle joué par Internet dans le processus de radicalisation font l’objet de débats chez les journalistes, les universitaires, les analystes et les responsables gouvernementaux. Ce rapport démystifie la façon dont le contenu extrémiste sur Internet est perçu, et révèle comment les outils numériques sont utilisés par des organisations ou des particuliers appartenant à la mouvance extrémiste islamique pour mettre en place le recrutement et la propagande. Les mesures actuelles mise en place pour contrer l’extrémisme en ligne y sont évaluées et critiquées. Le rapport détaille ensuite une stratégie pratique pour lutter contre ce phénomène et faire d’Internet un endroit moins hospitalier pour les extrémistes.  » Source (pdf)

2013/12 — Observatoire du Monde Cybernétique (trimestriel)

« Le cyber djihad est l'utilisation d'Internet pour l'accomplissement des objectifs stratégiques et tactiques de la guerre sainte islamiste. L'organisation djihadiste phare, Al-Qaïda, a d'une certaine façon réussi à combiner une idéologie née au 14ème siècle et l'utilisation des technologies1 du 21ème siècle afin d'attirer des adeptes et attaquer ses ennemis […].» Source

Billets en relation : 15/01/2014. Rapport de l'Observatoire du Monde Cybernétique


Ouvrages

2014/03/06 — David Thomson : Les Français jihadistes

Quatrième de couverture : « Ce livre raconte l'histoire des petits soldats du jihad français, ces adolescents qui ont appris l'islam jihadiste sur Internet, loin des mosquées et à l'insu de leur parents. Au début 2014, selon les chiffres officiels, 700 Français ont rejoint la Syrie, souvent en famille, 250 sont au combat. Une vingtaine sont morts dont dont trois en réalisant une opération suicide. Les plus déterminés d'entre eux disent vouloir revenir un jour frapper le sol français.

Toutes les histoires que j'ai recueillies l'ont été de la bouche des jihadistes eux-mêmes.

Ils s'appellent Yassine, Alexandre, Abu Nai'ïm, Clémence, Éric, Omar, Souleymane… La plupart ont décroché avant le bac, mais tous n'étaient pas désœuvrés jusqu'à leur départ en Syrie. Beaucoup avaient même un travail et une famille aimante. Leur dénoménateur commun est une intense activité sur Internet, Youtube, Facebook et les réseaux sociaux.

Je me suis toujours présenté à eux en tant que journaliste, sous ma véritable identité. Pour des raisons de sécurité et pour garantir leur liberté de ton, l'identité de ces Français jihadistes a cependant été modifiée. Allez voir et rendre compte est la mission du journaliste. En juger est le privilège du lecteur. »

David Thomson (reporter au service Afrique de RFI, il a couvert la guerre en Libye et les révolutions arabes en tant que correspondant de France 24 et RFI) : Les Français jihadistes